Login

Crises agricoles Jacob favorable à l'idée des coefficients multiplicateurs

Le ministre du Commerce Christian Jacob s'est montré jeudi 13 janvier "favorable à l'idée des coefficients multiplicateurs" en cas de crise dans un secteur de production agricole.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Je suis plutôt favorable à l'idée des coefficients multiplicateurs" en cas de crise dans un secteur agricole, a déclaré Christian Jacob lors d'une conférence-débat organisée par la Sopexa (société pour l'expansion des ventes des produits agricoles et alimentaires).

Pour l'ancien président des Jeunes Agriculteurs (JA), le système du coefficient multiplicateur qui incite les industriels ou les distributeurs à acheter le plus cher pour que leur marge soit la plus élevée est préférable à celui d'un prix minimum de référence qui incite à une "spirale à la baisse".

Mais, a averti Christian Jacob, ce système de coefficient multiplicateur ne peut fonctionner correctement que lors d'une "période très courte, au coeur de la crise, qui ne peut excéder 8 à 10 jours".

Le ministre du Commerce a indiqué que le gouvernement n'avait pas encore tranché pour savoir si ce dispositif - dans le cas où il serait définitivement adopté - serait intégré aux propositions de réforme du code du commerce, qu'il doit présenter "au plus tard le 15 février" au Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin, ou plutôt au projet de loi de modernisation agricole comme le souhaitait l'ancien ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard.

Concernant son projet de loi "entreprise" sur le soutien aux PME - dans lequel sera incluse la réforme de la loi Galland sur les relations industrie-commerce - Christian Jacob a ajouté qu'"il est vraisemblable que l'urgence sera demandée par le Premier Ministre" pour qu'il soit examiné et voté par le Parlement avant la fin juin.

Christian Jacob a enfin réaffirmé qu'il n'était "pas question" dans cette loi "de remettre en cause le seuil de revente à perte", qui entraînerait si c'était le cas, "une spirale infernale à la baisse des prix" et du "dumping social".

Industriels et distributeurs ne sont pas parvenus le 6 janvier dernier à conclure un accord global de modération des prix pour 2005, rappelle-t-on.


A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement